France Plumfoot

Retour sur la première compétition nationale de l’année aux Ponts-de-Cé

Ouverture de la saison 2025-2026 aux Ponts-de-Cé

Après 2024, le circuit national de double et de simple s’est donné une nouvelle fois rendez-vous au complexe sportif Athlétis des Ponts-de-Cé. C’est l’AS Ponts-de-Cé Badminton et sa section plumfoot qui accueillaient la compétition. Il ne s’agissait que du deuxième tournoi de la saison régulière sur place : en 2022 et en 2023, l’ASPC avait déjà accueilli des compétitions, mais il s’agissait respectivement de l’Interclub et de l’Open de France. Grâce à la mobilisation des joueurs et bénévoles locaux tout au long du week-end, et à la qualité des infrastructures, on peut dire que cette deuxième expérience en pays d’Anjou fut un beau succès !

Samedi 3 octobre, le double : la bénédiction des Anciens.
Pour la journée de double du samedi, 15 équipes étaient au rendez-vous à 9h 9h25 (?!) pour en
découdre. Parmi les engagés et dans l’ordre d’importance des délégations, on retrouve 14 Parisiens, 6 Ponts-de-Céais, 3 Nordistes, 3 Putéoliens, 1 Montreuillois, sans oublier 3 invités des Pays de la Loire.


Dans les 4 poules du jour, pas de grosse surprise à signaler puisque le classement final correspond à
un détail près au tirage au sort des têtes de série. Toutefois, certaines affiches promettaient de sentir
la poudre, et on peut témoigner de quelques grosses performances.

Dans la poule A, Mattéo et Maxence firent triompher sans trop de difficultés les couleurs grenat du
Deûle et Lys Badminton Club. La deuxième place fut très disputée entre deux doublettes parisiano-angevines. Étienne S. et François G. durent s’employer pour venir à bout du revenant (鬼佬 gwáilóu) Thomas et son partenaire Emmanuel. Après avoir perdu le 1 er set 17-21, ils passèrent à deux doigts de l’élimination dans le 2 ème set finalement remporté 22-20 avant de s’imposer 21-14 dans la troisième manche. Pour la petite histoire, Thomas et Emmanuel étaient amis au collège en Bretagne et se sont retrouvés par hasard sur les terrains de plumfoot en Anjou : il faut avouer qu’au vu du nombre de licenciés en France, la coïncidence est peu banale. Citons également la belle performance de notre (très) ancien sélectionneur Cédric, venu de Cholet pour fouler le terrain avec son fils Nino et obliger les mêmes Emmanuel et Thomas à garder leur sang-froid pour s’imposer 22-20, 21-18.
Classement final : Mattéo et Maxence, Étienne S. et François G., Emmanuel et Thomas, Cédric et
Nino

Dans la poule B, les rencontres entre des équipes inédites mais avec des écarts de niveau importants ne livrèrent pas de grandes surprises. Les Putéoliens (même si on n’oublie pas la Trietrise de celui qui fit son premier entraînement à l’APP) Coco et Triet disposèrent de tous leurs adversaires en distribuant du 21-5, idem pour les Parisiens JB et Phuong Anh, sauf évidemment face aux Putéoliens précités. On retrouve ensuite une autre doublette parisiano-angevine, assez novice, formée de Van et Gwendal. Pour le local de l’étape, c’était même la première compétition. Le rédacteur salue leur combativité et leur bonne entente sur le terrain. Enfin, les jeunes pousses désormais habitués des compétitions François L. et Manoé G. ferment la marche : continuez à travailler, mangez de la soupe et d’ici quelques années ça va payer !
Classement final : Corentin et Triet, JB et Phuong Anh, Gwendal et Van, François et Manoé.

Dans la poule C, c’était la première compétition de la saison, et comme à son habitude Étienne G. prend pour partenaire un joueur prometteur ou une vieille gloire pour l’accompagner à la passe. Cette année, c’est le Lillois Antoine qui profita de l’opportunité de travailler sa défense au filet et la précision de ses passes. L’association fonctionna bien en poules, en laissant juste assez d’espoir aux deux doublettes parisiennes du groupe pour donner des sets disputés… qu’en sera-t-il dans la suite de la compétition ? On vous en dit plus dans la deuxième partie de l’article.

Car on ne va pas se mentir, ce qui nous intéresse dans ce groupe, c’est l’affrontement fratricide au sein de la communauté vietnamienne de Paris Plumfoot. Les jeunes parents Huong et Quang font leur grand retour à la compétition en double, face à une équipe elle aussi déjà rodée composée de Tuan, illustre chanteur de CDP, cette fois dans le rôle de passeur/chef d’orchestre pour l’ex-directeur de campagne du deus ex machina Coudre. Note du rédacteur : Désolé pour les références un peu obscures, mais permettez-moi de m’adresser au cœur de cible du petit milieu journalistique du plumfoot, qui comprendra ces lignes. Un peu diminuée par l’état grippal de Huong qui toussotait sur le terrain et portait un masque entre les matchs, la K-tech team dut s’incliner assez lourdement contre un Tuan irréprochable en défense et un Dany toujours aussi régulier dans ses attaques. L’auteur n’a pas assisté au match, mais peut vous garantir qu’on a forcément entendu crier « Chết mày ! » des deux côtés. N’oublions pas les nouveaux joueurs angevins Maxime et Yves-Marie qui participaient à leur première compétition : décidément, il y a du sang neuf du côté des Ponts-de-Cé !
Classement final : Antoine et Etienne G., Dany et Tuan, Huong et Quang, Maxime et Yves-Marie

Dans la poule D, les vétérans multi-médaillés en double Ayman et Xavier ne laissèrent que des
miettes à leurs adversaires. La deuxième place qualificative pour le tableau principal fut autrement plus disputée : les Parisiens Emily et Léo étaient opposés à une association Puteaux-Ponts-de-Cé inédite entre Nicolas et Jérôme. L’artilleuse allemande avait rangé les smashs pour alimenter le logisticien en munitions. Léo a trouvé la solution pour ses pépins réguliers à l’ischio: il suffit de s’envoler et de tartiner les adversaires style « chien qui pisse ». L’affrontement finit par accoucher en trois sets d’une victoire des Parisiens. À charge de revanche pour Nico et Jérôme, qui partirent la fleur au fusil se venger sur des adversaires plus à leur mesure…

… dans le tableau de reclassement (9-15).

Tandis que Quang et Huong pouvaient digérer tranquillement en affrontant une équipe fantôme, Cédric et Nino arrachaient la victoire dans le premier set 22-20 face à Gwendal et Van, puis remportèrent facilement le deuxième pour se hisser en demies. Malheureusement pour les rabouins, les as du BTP ont revu leurs habitudes alimentaires et ne souffrent plus de la lourdeur post-KFC du midi : ça donne une victoire sèche en deux sets pour Huong et Quang, qui filèrent en finale. Dans l’autre partie du tableau, après des victoires faciles contre des équipes moins expérimentées, Emmanuel et Thomas croisaient la route de Jérôme et Nicolas pour se disputer l’autre place en finale de reclassement. Le vétéran du jour (qui serait le vétéran toutes compétitions confondues, si Roger ne faisait pas exploser les compteurs) et son partenaire remportèrent le premier set 22-20 dans le money time avant de doubler la mise avec autorité.

Place à la finale de reclassement, où Huong et Quang se battirent au cours d’échanges serrés pour obtenir la victoire, en 2 sets et quelques quintes de toux. Ils signent donc une belle 9 ème place pour ce retour nuptial à la compétition. Emmanuel et Thomas allèrent se consoler en écartant à nouveau Cédric et Nino, plus facilement cette fois, pour aller chercher la 11 ème place.

Plus bas dans le tableau, le match pour la 13 ème place accoucha d’une opposition équilibrée entre deux équipes novices : c’est Maxime et Yves-Marie qui tirèrent leur épingle du jeu en l’emportant 22-20, 21-18 contre Gwendal et Van. Bravo à tous les nouveaux joueurs angevins, on espère vous revoir en compétition bientôt ! On salue aussi les petits François L. et Manoé qui ont montré de belles choses tout au long de la journée : ça n’aide pas de faire 3 têtes de moins que ses adversaires…

Place enfin – roulement de tambour – au tableau principal (1-8), royaume des attaques qui claquent,
du service tendu long de ligne et des défenses sorties d’une autre monde (enfin bon, un peu de modestie, on n’est pas à Hanoi, ni même à Hagen…).

Après s’être défaits avec un peu plus de mal que prévu (d’aucuns diraient qu’ils ont « trollé ») de JB et Phuong Anh, Mattéo et Maxence se retrouvèrent face à un plus gros morceau en les personnes d’Ayman et Xavier. Les Franciliens venaient de croquer Dany et Tuan et ne comptaient pas s’arrêter en si bon chemin. Au grand dam des Nordistes, ils gagnèrent en deux sets s’il vous plaît (21-19 21- 18), en faisant parler leur expérience. Pas de suspens, c’est également sans perdre un set qu’Antoine et Etienne G. atteignirent la finale. Après avoir disposé des vaillants Etienne S. et François, ils furent opposés à Corentin et Triet, les Putéoliens l’ayant emporté contre Emily et Léo (vous suivez ?). Après un premier set accroché (22-20), les Putéolo-queynoisiens en tunique Equipe de France 2019 (big up Ngoc Xuyen) s’imposèrent en 2 sets, laissant à leurs adversaires un goût amer et les fesses aussi roses que leur maillot.

Les grenats et les roses, ou plutôt les Queynoisiens et les Putéoliens, privés de finale, se firent face pour un duel épique afin d’arracher la dernière médaille de la journée. Cette finale fut petite par le nom mais pas par la qualité du jeu, malgré un faible nombre de spectateurs – certain.e.s que l’on ne citera pas étaient occupés à quelques donnes de coinche (?). La parole fut donnée aux gauchers et la première manche du battle remportée par Coco et Triet, en légendes. Mic drop. Mais nos Nordistes n’avaient pas dit leur dernier mot et se saisirent à nouveau du micro pour faire parler leur rage de vaincre. Quelques cris dans le gymnase, 21-16, 21-16, et c’est une nouvelle médaille autour du cou de Maxence, la première pour Mattéo ! Bravo à eux, dommage pour Triet qui jouait son premier match avec possibilité de médaille : il y en aura probablement (beaucoup) d’autres.

Avant de vous livrer le scénario de la finale, commençons par faire un petit tour des places d’honneur. Dans le tableau 5-8, un nouveau derby parisien aux échanges interminables vit les bureliers de l’APP JB et PA s’incliner face à Dany et Tuan (16-21, 21-15, 14-21), plus réguliers en défense comme en attaque. Le colonel prit soin de ne pas confier sa frustration à une bouteille, d’autant qu’une Huong diminuée par la maladie l’aurait sûrement mal pris. Emily et Léo durent eux aussi rendre les armes face à Etienne S. et François G, en deux sets. L’affrontement pour la 7 ème place opposa donc deux doubles mixtes qui tentèrent de se rendre coup pour coup. Léo, pas diminué pour un sou, continua de bombarder en s’envolant au-dessus du filet, en alternant parfois avec Fräulein Emily elle aussi capable de jouer les Grosse Bertha. De l’autre côté, PA rechargeait en passes les canons du colonel JB, qui faisaient parfois un peu long feu. Une fois la fumée retombée, il n’y avait pas photo : c’est une victoire 21-16, 21-16 pour Emily et Léo. Pour la 5 ème place, Étienne S. et François G. ne firent pas de cadeau à Dany et Tuan. On n’était pas là pour manger des gnocchis. Approchez messieurs, venez goûter de la patate élastique et du
dragonnet décroisé : à la fin, l’addition est salée (21-13, 21-3) et les vieux briscards prennent du rab de points TDS.

Immersion subjective au cœur de la finale, à défaut d’un direct de France Plumfoot TV : trop concentré sur sa fonction d’arbitre de ligne – il n’eut pas à peser sur le match une seule fois tant les joueurs furent précis – il est possible que votre serviteur ait oublié quelques détails du déroulement du match.

À votre gauche, dans le même maillot blanc que le jour du championnat 2025, les vice-champions de France dont on ne compte plus les médailles nationales, désormais quarantenaires et bien décidés à continuer de tenir le haut du pavé cette saison. Ayman porte ses lunettes de Fabien Galthié, Xavier fait toujours étalage de la même décontraction : il a peut-être déjà la tête à son tournoi de padel du lendemain.

À votre droite, un grand champion plus si jeune, riche d’une décennie d’exploits dans le petit monde du plumfoot français. Étienne G. n’est (que) bronzé au championnat 2025, a à cœur de prendre sa revanche. Il est accompagné d’Antoine qui continue de grimper dans les classements et a déjà assuré une deuxième médaille en double après Marseille 2024. Très vite, on assiste à quelques points d’anthologie : la qualité des attaquants ne fait pas de doute, avec des salves de plumes qui atteignent le sol sans jamais pouvoir être touchées. Mais les défenses sont aussi bien placées. Côté blanc, Ayman se place avancé entre la ligne et le filet pour faire obstacle de son grand corps, Xavier légèrement en retrait pour rattraper ce qui passe la pharaonique première barrière. Côté bleu, Antoine fait parler son expérience du contre qu’il a eu l’occasion de travailler et pratiquer avec ses partenaires quesnoysiens, au cours de leurs pérégrinations dans les différents Opens d’Europe. Etienne virevolte derrière pour aller récolter les patates d’Ayman, avec
pas mal de réussite.

Cela donne un premier set extrêmement tendu et serré, d’une très bonne tenue technique. Les attaquants arrivent à aller chercher de la variété, à ouvrir la hanche pour croiser/décroiser et tromper les défenseurs, sans oublier de caler un petit amorti de temps en temps. La qualité de passe de Xavier est irréprochable, notamment lorsque les Franciliens combinent pour échanger de côté. Les offrandes d’Antoine à Etienne sont aussi du niveau d’une finale de compétition nationale. Au bout de ce premier set, la tension est à son comble et quelques petites erreurs commencent à voir le jour des deux côtés. Il faut attendre 24-22 au bout du suspense pour voir les Franciliens l’emporter.

Le deuxième set est à l’image du premier, très plaisant pour un public en apnée, concentré sur l’intensité des échanges : quelques encouragements fusent, mais il faut attendre la moitié du match pour entendre le premier clapping sur un temps mort. Antoine et Etienne ne se laissent pas décourager par ce premier set perdu d’un cheveu. Ils profitent de quelques imprécisions de leurs adversaires, prennent le large et l’emportent 21-17.

Dans le troisième set, la fin de match est irrespirable : après avoir été distancés, être revenus une première fois avant le changement de côté, les Franciliens prennent un nouveau retard de 3 points qui pourrait sembler rédhibitoire dans un affrontement aussi serré. Mais Xavier et Ayman trouvent les ressources pour combler le trou. Après avoir repris le service, ils doivent notamment réaliser plusieurs belles défenses pour reprendre l’initiative et parvenir à conclure les points, au prix de quelques attaques rageuses d’Ayman accompagnées des vocalises dont il a le secret. On arrive à 18-19, Paris/Montreuil au service : Etienne, qui comprend que les vétérans sont sur une bonne lancée, tente de varier en se la levant directement pour taper. Ça donne une attaque un poil trop molle, défendue par les Franciliens qui concluent le point.

Le même scénario se reproduit à 19-19.À 20-19 pour Ayman et Xavier, Etienne veut refaire la passe à son partenaire, peut-être qu’il hésite un peu ? La passe est manquée, Antoine ne parvient pas à la contrôler, c’est terminé ! Après s’être hissés en finale et avoir échoué à quelques encablures de l’or au dernier championnat, Ayman et Xavier montrent que l’on peut encore compter sur eux pour monter sur la première marche du podium !


Une fois tout le monde lavé, frais et dispos, certains ayant pu même profiter d’une petite séance de cryothérapie en piscine extérieure, la quasi-totalité des protagonistes de la journée (joueurs, comité
d’organisation et bénévoles) se rejoint pour une soirée buffet sur les hauteurs de Mûrs-Érigné. Fouées, rillons, effiloché de volaille, champignons, fromage, mogettes et pommes au caramel : telle une nuée de criquets, les sportifs affamés gobent tout sur leur passage. Un grand merci aux organisateurs pour ce choix qui nous change du restaurant asiatique à volonté dont la qualité des mets laissait à désirer. On espère que les amateurs de sashimis de poulet ne seront pas trop déçus…


Dimanche 4 octobre, le simple : Ah que Coco ?

Après avoir autant détaillé la journée de double, votre rédacteur va essayer d’en faire de même pour
le simple. D’autant qu’il était lui aussi sur le terrain et qu’il était plus occupé à soigner son dos et manger des crêpes qu’à profiter des exploits des autres. En plus le simple c’est nul et chiant, c’est Xavier qui me l’a dit.

Sans s’éterniser sur les poules, desquelles toutes les têtes de série 1 sortirent à la première place, prenons quand même le temps de citer quelques matchs importants et/ou disputés :

Dans la poule B, la plus corsée, Mattéo fut bien mal payé de son statut de TDS n°9 puisqu’il tira la boule noire : le sieur Carré, fraîchement désinisé bien qu’encore un peu rustre, était bien décidé à ne pas laisser le jeune membre de l’équipe de France lui barrer le chemin du tableau principal. Devant un nombre de spectateurs inhabituel pour un match de poules, le combat fut rude, souvent équilibré… mais Thomas est un peu plus précis, il prend le large dans les deux sets et finit par l’emporter.

Dans la poule E, Emmanuel alla titiller un peu son mentor François G., qui parvint tout de même à assurer la première place en deux sets.

Dans la poule F, Chi Tai chipa un set à Quang (pour la première fois ?), qui alla lui-même en piquer un à JB. Le COC se permit de demander un peu plus de solidité mentale aux favoris, merci d’éviter les matchs en trois sets en poule, il y a un timing à respecter…

Dans la poule G, Antoine et Jérôme firent aussi de leur mieux pour faire déborder le planning : un match en 95 points eux-mêmes longs comme un jour sans pain, de quoi faire monter leur cardio et le palpitant de Laurent.

Mais tout alla pour le mieux, les délais furent respectés, on put même disputer quelques huitièmes avant la pause déjeuner. Tout le monde put profiter une nouvelle fois des délicieux banh mi préparés par la team buvette, les vraies championnes du week-end : Marion et Maëlane.

Tableau de reclassement :
Après son élimination en poules, on peut saluer l’envie de Mattéo de continuer le combat et d’aller chercher la victoire en reclassement, en distribuant quelques leçons de plume : au même âge, certains ne faisaient pas preuve du même esprit sportif. C’est logiquement que Mattéo remporta la finale de reclassement 21-11 21-12 contre l’inoxydable Chi Tai. Pour la 19 e place, Nino signa une victoire au cordeau (25-23, 21-18) contre Van, qui prit soin de suivre à la lettre les consignes de ses coachs et de jouer autant que possible en deux touches tout au long de la journée.

La 21 e place est prise par l’éternel compagnon de route Boris, qui avait revêtu ses baskets de footbagger assorties à son maillot pour aller au front et l’emporter face à Maxime. Nul doute que le géant de l’ASPC aura à cœur de revenir plus fort après cette première expérience en simple. Enfin, le duel au sommet des benjamins de la compétition vit le local de l’étape Manoé s’imposer contre François L. L’histoire ne dit pas si son papa avait fait une offrande au dieu de la plume pour que les grignardises tombent du bon côté…

Tableau intermédiaire :
Sortis des poules mais écartés au premier match à élimination directe, assurons-nous tout de même de passer en revue certaines de leurs performances en huitièmes de finale : ainsi Thomas s’acharna à livrer un duel pied à pied avec Ayman, Emmanuel obligea Corentin à l’emporter 22-20 dans le deuxième set, Huong toujours enrouée alla gratter un beau set à JB, et Dany essaya tant bien que mal de venir à bout du pied gauche d’Antoine. C’est Emmanuel qui remporta le tableau intermédiaire et signa ainsi une des belles performances de ce tournoi, eu égard à son classement de départ. Il disposa même assez facilement de ses adversaires dans le tableau : Huong, Dany et Thomas, tous balayés en 2 sets et avec de la marge, excusez du peu ! On murmure que certains joueurs mieux classés sont bien contents de ne pas avoir croisé sa route…

Le même Thomas n’est pas en reste puisque malgré sa défaite finale contre Emmanuel, il atterrit dans le top 10 après 5 ans sans compétition, en écartant d’abord Triet dans un match tendu. Malgré un premier set gagné 21-19 par le futur Fred Astaire de la plume, Triet continua à s’accrocher jusqu’à ce que Thomas bénéficie à 20-19 d’une première balle de match. Terrifiés par l’enjeu, les deux joueurs oublièrent que le plumfoot se joue avec les pieds. Torse, cloche, torse, cloche, on se serait cru dans les grandes heures des interclubs à Canteleu, où Ali et Toky cherchaient à battre le record des matchs les plus longs. Au bout d’une quarantaine d’échanges, c’est finalement Triet qui craqua le premier. L’ex-banquier dut encore batailler contre un Quang vaillant, qui put lui montrer tous les progrès accomplis en simple pendant ces quelques années où Thomas arrivait à pied par la Chine. En allant chercher un set et en continuant à jouer malgré d’impressionnantes crampes aux quadriceps, Quang montra qu’il comptait bien se qualifier une nouvelle fois pour les phases finales cette saison (score final, 17-21 21-10 21-17).

Quang et Huong furent malheureusement forfaits pour la fin de la compétition à cause d’une une sombre histoire d’Airbnb à rendre en plein après-midi, le COC décidant pour l’occasion de ne pas faire preuve de mansuétude. On peut citer pour finir la victoire de Triet contre Jérôme dans un énième marathon en 3 sets, avant de s’imposer dans un match disputé contre une PA pas avare d’efforts, pour la 13 e place.

Tableau principal :
Peut-on dire que les favoris n’ont pas fait de détail ? En tout cas, ils remportèrent tous leurs quarts en 2 sets sans se faire trop peur, à l’exception d’Étienne G. (22-20 au premier set contre Antoine). Avant d’évoquer le quatuor de tête, intéressons-nous aux places 5-8 : Etienne S. signa une victoire solide (21-15, 21-15) contre François G., tandis que JB venait à bout d’Antoine après une cavalcade en 3 sets (21-10, 15-21, 21-15 et 180bpm) qui fit perdre quelques litres de sueur aux protagonistes et à la poignée de spectateurs. Les deux Parisiens épuisés se retrouvèrent donc à s’affronter dans un match pour la 5 e place dans lequel ils jetèrent leurs dernières réserves d’électrolytes. Le derby, intense, se conclut par un net avantage pour Mister Dry (21-13, 21-13), même si le Colonel tenta d’intimider son adversaire en rassemblant son chi pour lui hurler dessus dès qu’il fallait lever la jambe au-dessus du bassin.

Scénario plus accroché dans le match pour la 7 e place, qui tourna à l’avantage de François mais sur un score nettement plus serré, 21-19, 21-19 au bout de l’effort. Le temps des podiums en simple s’est un peu éloigné, mais le RS4 Gris Gnardo en a encore sous le capot !

La petite finale opposa Ayman à Etienne G. Écartés relativement sèchement par leurs adversaires respectifs Maxence et Corentin, les finalistes de la veille pouvaient toutefois se consoler avec le bronze. C’est Etienne qui prit le meilleur et sa revanche sur le président de Montreuil, en deux sets et sans contestation possible. Comme le dit Ayman après avoir partagé sa victoire de la veille à ses ouailles de Montreuil : « Quatrième en simple, il y a encore du boulot mais bonnes sensations ». On pourrait ajouter : « Pas mal pour un cinquantenaire ».

En finale, ce fut donc un nouvel affrontement entre Corentin et Maxence. Occupé à prendre sa douche, avaler une bière en guise de récompense et filer à l’anglaise pour prendre la route, votre reporter n’est pas en mesure de vous livrer le scénario du match. À l’aune du score final, on voit tout de même que les deux premiers sets tournèrent nettement à l’avantage du vainqueur du jour (21-11) puis de son dauphin (13-21). Peut-être un effet « boule de neige » lorsque deux gros serveurs s’affrontent : lorsque l’un reprend le service, il enchaîne les aces ou oblige à des réceptions compliquées qui empêchent l’adversaire d’attaquer ?

Mais arrêtons de jouer au devinettes, et inclinons-nous plutôt devant la solidité de Coco qui parvint à prendre le dessus au bout du 3 e set (21-19). Félicitations à lui pour cette nouvelle victoire en simple, la deuxième après le championnat 2024.


Bravo à l’ensemble des participantes et participants, et merci à François et à l’ASPC pour la qualité de l’organisation et de leur accueil ! Des remerciements tout particuliers à Caroline et Laurent du COC, et à Marion et Maëlane à la buvette, ainsi qu’à tous les joueurs et joueuses qui ont donné de leur temps malgré la fatigue pour installer les terrains ou encore arbitrer les matchs. Bon repos à tous (à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai encore mal aux jambes…) et on se retrouve à Marseille les 6 et 7 décembre. On compte sur vous pour venir nombreux : dépêchez-vous, l’avantage de faire la compétition en hiver c’est qu’il reste des billets de TGV pas chers !

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