France Plumfoot

Dunkerque : du sang, des larmes et des plumes – compte-rendu de la bataille de la Manche

Tout a commencé par un joli blizzard de printemps, une brume matinale qui dure la journée et un soleil que l’on peut deviner à travers les épaisses couches de nuage. Nous voilà à Dunkerque, aux abords de la Mer du Nord et du gymnase du Grand Large.

Nous vous passerons les diverses welsh, frites imbibées de 3 Monts et autres moules au Maroilles (cette recette de mollusques est la clef d’une condition physique au top selon Loïc) englouties la veille au bord de mer pour nous concentrer sur la dimension sportive de l’événement !

Le double d’abord et avant tout. Pas moins de dix-neuf équipes venues expérimenter la compétition de plume dans des conditions extrêmes (FMDK avait mis à disposition des moufles gratuits et autres palmes-neige : c’est ce qu’on appelle du fair-play). Un événement : Mathiou était de retour pour bien montrer que l’entraînement, c’est pour les faibles et que seule la compétition paye ! Sur place, pas moins de huit équipes formées de joueurs dunkerquois attendaient de pied ferme les plumeurs et les plumeuses des Terres du Sud. Joueurs et joueuses de l’APUP, de l’APP et même un sauvageon perdu avec sa peau de castor se rendaient aux portes de Dunkerque-Winterfeld. Qui donc pour monter sur le trône de plumes ?

Les doublettes formées des minots dunkerquois s’affrontèrent pour les 17e, 18e et 19e places, et ce fut Kenji et Maël qui l’emportèrent sur Noah et Logan (18) et Bryan et Théo (19). Dans les reclassements, Huy et Chitai (16) ne purent résister à la fougue dunkerquoise incarnée par Alessandro et Dimitri (15). Manon et Maxence (14) durent, quant à eux, plier contre le mangeur de moules aux Maroilles (si vous avez suivi, vous savez de qui on parle) associé à celui pour qui ya PAD’arrangement (13). C’est un autre mangeur, cette fois de kebab (est-il nécessaire de préciser de qu’il s’agit ? Indice : « Tôôôôôôôôôf !!!! » – accent local), qui, allié à Vu Le (11) l’emporta sur Martin et David (12), tonitruant et terriblement généreux coach du FMDK ! Etienne Sèche et Ali (10) ne surent trouver la solution face aux Chapelet Brothers, alias Vincent et Laurent (9).

Du côté du tableau final, l’imprenable doublette du Castor et de celle qui n’en finit plus de rajeunir, alias June Wade (8), perdait contre la nouvelle association putéolo-parisienne Quang et Nico (7). Plus haut, Trang et Huong (5) l’emportaient sur forfait contre Charlie et Victor (6), ce dernier ne pouvant finir pour cause de genou douloureux. Du côté du Final Four, Théotime et Xavier (3) triomphaient de François et Jérémy (4). La finale opposait Ayman/Léo contre Etienne Gastineau et Mathieu. C’est cette seconde doublette qui l’emportait : bravo à Mathieu pour ce retour/jubilé gagnant (comme les Mistrals vous me direz, mais là on était à Dunkerque, pas à Marseille) et à Etienne pour cette belle et bien évidemment soliiide régularité !

Place aux simples. Si la veille, la compétition était « belle », il faut bien dire que le dimanche fut encore plus riche en émotions ! Xavier et Victor forfaits, il s’occupèrent alors de gérer la compétition : un grand merci à eux. Trente-quatre loustics prêt.e.s à croiser la plume dans ce gymnase aux neuf terrains. Faute de temps, nous nous concentrerons sur le tableau final, K-mea-mea maxi culpa aux compétiteurs et compétitrices ayant fini entre la 17e et la 32e place !

16e et forfait en cours de compétition, le K-stor n’avait que neuf orteils alors il décida de les ménager pour le prochain Open à venir. Du coup, c’est à PAD que revint la 15e place, certes qui vainquit sans péril mais non pour autant sans gloire. Quang (13e) battit Dany (14e), Maxence (11e) l’emportait, en trois sets, sur Nico (12e) (21-12 / 23-21 / 21-12) : jolie performance du Dunkerquois ! Quant à la rencontre entre Mathieu (10e) et Théotime (9e), ce fut pour le président de l’APP ! Charlie (8e) déclara également forfait en cours de match après avoir essuyé quelques temps avant l’ouragan dunkerquois (il ne fut pas le seul : quelle ambiance !) et c’est donc François (7e) qui s’empara de la septième place après un magnifique match contre Jérémy. Celui-ci finit 6e après un nouveau match pharaonique contre Léo (5e). L’épuisement était tel que M. Bertrand réussit à s’éclater par terre au service. Plus de peur que de mal, pas mal d’étoiles dans les yeux aussi, mais quelle intensité !

Impossible de passer sur les demi-finales. La première fut 100 % putéolienne, Trang contre Etienne. Une bataille des nerfs. Dans un match d’un grand flegmatisme, à l’image du jeu de Trang-Alice, la tension électrique faisait éclater les lumières du gymnase, sonner les alarmes (ah non, c’était les Dunkerquois qui soutenaient Laurent, désolé)… Au final, c’est Etienne qui l’emporta, 21-13 / 21-19.

Et puis l’autre demi-finale. Laurent contre Ayman. Grande première pour le Dunkerquois, qui plus est à domicile, que de se hisser à un tel niveau de compétition. Au terme d’un match somme toute complètement dingue, avec une ambiance hallucinante, hélas une blessure pour Laurent, ce fut quand même celui-ci qui l’emporta sur le Président de France-Plumfoot, en trois sets : 21-15 / 14-21 / 21-11. Enorme ! Et magique… merci à tous les deux, on s’est régalé. La finale fut plus compliquée et, bien que porté encore une fois par son public, Laurent dut s’incliner en deux sets contre, devinez qui… Etienne Gastineau ! Un superbe doublé mais aussi… pas un seul set perdu ! Bravo à Etienne pour cette compétition et ces succès menés de main de maître.

La remise des médailles fut l’occasion pour Kévin de recevoir de la part des Dunkerquois, pour l’équipe de Marseille, un magnifique trophée de l’amitié. Cela commençait à faire beaucoup d’affects dans une seule et même journée et c’est avec peine que le K-stor contint son émotion. Un grand merci à toute l’équipe de Dunkerque, à ses cadres, ses joueurs et joueuses, les familles, la team buvette au taquet, c’était une magnifique démonstration de cohésion collective, de générosité sans compter, d’abnégation individuelle pour la réussite du groupe.

Enfin, un grand merci à Marie-Christine Mugnier-Eybert qui, non contente de doper tous les joueurs et toutes les joueuses aux graines germées et au baume Saint-Germain, vint de temps en temps supporter ses favoris et distribuer aux compétiteurs et compétitrices, pendant les matchs, quelque potion magique dans laquelle hélas ils et elles n’étaient pas tombé.e.s dedans petit.e.s.

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