Bon, cette année, chez France Plumfoot, on n’a pas été très généreux en articles et en comm’. C’est vrai. Et il y a notamment un point sur lequel on a un peu chômé, c’est les résultats de nos compétitions.
Alors, pour se faire un peu pardonner on a commencé par mettre à jour l’onglet Palmarès du site. Tu y retrouveras les résultats par saison (et ici aussi !) ou par joueureuse, pour les habitué·e·s des podiums. Ensuite, on va te rappeler les principaux résultats de la saison en cours avec des petits commentaires sur le comment-quoi-keskicépassé. Les premiers tournois de la saison remontent à quelques mois donc il est un peu dur aujourd’hui de faire un résumé fourni comme l’a joliment fait notre K-Stor en début d’année. Une fois n’est pas coutume, la rédaction adoptera donc parfois une ligne assez élitiste en se concentrant sur les médaillé·e·s.
Une fois terminé ce rappel de la saison, on te propose une petite chronologie de la plume en France à travers ses podiums. Histoire de comprendre dans le monde de la plume et en fonction de l’époque, qui pèse (ou pesait) dans le game. Ça vaut pas le coup de redemander à tous les membres de ta famille un petit pouce bleu pour notre page FB ça ?
Mais avant même de commencer cet article, on te tient au courant d’une nouvelle pas très cool si tu n’as pas eu l’occasion de l’apprendre. Au court de la saison notre cher président Étienne S. s’est blessé sévèrement. Ce coup dur, qui va l’éloigner des terrains pendant plusieurs mois, ne l’empêche pas de poursuivre son travail pour la communauté (avec notamment la préparation de l’Open). Cette situation extrême où la présidence ne peut pas profiter des événements qu’elle-même organise souligne la question suivante : est-il juste que seule une petite poignée de volontaires se démènent pour tout le reste des joueurs ? Si tu apprécies les compétitions (que soit le circuit national ou l’Open), investis-toi, participe. Sans membres actifs, une association ce n’est rien. Si tu as envie d’aider mais que tu ne sais pas quoi faire pour soutenir FP, écris au CA, il te trouvera quelque chose, surtout pour l’Open 🙂
Previously on … France Plumfoot
Commençons comme promis par un petit refresh. La première compétition de la saison eut lieu à Marseille et à ce titre elle était donc évidemment exceptionnelle. Je perçois déjà l’ego des marseillais se gonfler et pourtant … non, non et non ce n’est pas la caresse du Mistral ni la douceur de vivre phocéenne qui fit de cet événement une exception pour le plumfoot français. L’anomalie dont il est question ici se résumait à la simple présence de joueurs marseillais à une compétition nationale : toutes les suivantes (même l’interclub) furent scandaleusement privées de l’accent le plus chantant de France. On peut excuser son absence à une ou deux compétitions par flemme, coût financier ou manque de préparation. Mais pour trois compétitions nationales à la suite, sans aucun joueur du club, ça devient plus compliqué … En arabe il y a un joli mot pour décrire ça : hshouma. Mais bon, concentrons-nous sur les résultats.
La vraie raison historique qui singularisait cette compétition était bien sûr l’épreuve spécifique « dames », une distinction totalement inédite pour le plumfoot en France puisque jusqu’alors toutes nos compétitions étaient essentiellement mixtes. Filet à la bonne hauteur et une timide liste d’inscrites pour cette compétition de simple, mais tout de même ! Finale parigotte où Huong l’emporta face à June, le podium étant ensuite complété par la nantaise Anh.
Chez les messieurs, « No Surprises » comme dirait Radiohead : se retrouvèrent en finale de l’épreuve de simple les désormais habituels Binh et Étienne G., pour une nouvelle transposition des deux premières places. Le podium offrait cependant le comeback de Léo B., lui qui n’en avait pas gravi les marches en simple depuis … 2016. Quand je pense au niveau qu’ont pris la totalité des joueurs français en 6 ans, cette troisième place fut une véritable performance !
L’autre épreuve de cette compétition marseillaise était le double. Étienne G., Léo B. et Binh se sentaient visiblement à leur aise sur l’escalier des vainqueurs, les deux premiers ensembles pour la première place et le troisième avec Jérémy, en dauphins de la compétition. La troisième place fut pour la paire inédite Xavier / Étienne S., offrant la première médaille en championnat national pour notre président, big up comme on dit.
Les feuilles tombent mais les plumes s’envolent
Ce fut un automne bien chargé puisque, à peine un mois plus tard, en novembre, arrivait la compétition parisienne. En double, Étienne G. associé au vétéran Nicolas « Duracell » Lemmer s’installèrent sur la première place, devant l’autre paire putéolienne Jérémy / Charlie et la parisienne Étienne S. / Léo B.
Pour l’épreuve de triple (toujours à Paris), la domination de Puteaux s’exprima sans réfutation possible avec un quatuor redoutable pesant la bagatelle de 65 médailles FP, toutes épreuves confondues (Jérémy, Étienne G., Binh, Charlie). Les Dunkerquois (Laurent, Vincent, Maxence) arrachèrent leur première médaille d’argent sur cette épreuve, suivis sur le podium par une triplette parisienne inédite (Xavier, Léo B., Trung). Terminons par une tautologie dont je ne résiste pas à la formulation : les marseillais n’étant pas là, ils ne sont donc pas sur le podium. L’auraient-il été s’ils avaient été présents (boooyaaaah) ? Ce genre d’interrogation désagréable est le juste lot des absents, bisous les phocéens 🙂
Nos amis du sud vont finir par penser que j’ai une dent contre eux. Que nenni. En guise de consolation me revient à l’esprit une petite pépite qui elle ne concerne pas nos amis du Massilia Plume System. Il se trouve qu’à cette compétition parisienne, l’ordinaire n’était pas non plus au rendez-vous et cette fois-ci le mérite incombait à l’APP. Co-organisateur de l’événement, le club de Paris réussit l’impensable et encore non réalisé parmi les casseroles (pourtant nombreuses) de France Plumfoot : débuter une première journée de compétition sans volants. Il faut reconnaître une forme de créativité. Le plus drôle fut peut-être le temps nécessaire à la découverte du raté (une bonne heure), avant que Léo ne vole au secours de l’organisation en faisant un aller-retour express à Montreuil. À cela s’ajoutaient des réhausseurs non adaptés aux poteaux, des terrains non intégralement tracés, rattrapés au scotch TESA acheté à la dernière minute (merci Firmin) … Bref, si les marseillais sont absents des compétitions, au moins quand ils en organisent une il y a des volants et des terrains (boooyaaah bis).
Assaisonnement terminé pour cette bouillabaisse de critiques compensatoires, poursuivons.
La plume en pays Angevin
Petit interlude dans le Championnat national avec, au mois de février, la compétition interclub intrafrancilienne. Les tapeurs de plume eurent à nouveau l’occasion de voir du pays et plus précisément de l’Angevin, puisque cette compétition eut lieu chez le petit nouveau de FP : le club de Pont-de-Cé, dont ce fut également le baptême de participation à une compétition nationale. Une organisation au poil, avec un gymnase de grande qualité, des belles grandes chaises d’arbitre, des volants (waw), des terrains, des réhausseurs (re-waw) et surtout, une buvette bien fournie 🙂
En terme sportif, après 3 interclubs gagnés par l’APUP depuis la création de ce format, c’est pour la première fois le club de Paris qui obtenu la médaille d’or, se payant le luxe de deux équipes sur le podium escortant ainsi l’équipe putéolienne sur la deuxième marche.
Back to Winterfell
Dernière compétition qualificative du championnat : Dunkerque. Comme d’habitude, une météo mensongère nous accueillit pendant ces deux jours (grand soleil dans le Nord pendant tout le week-end, complot tellement évident que personne n’en parla).
En triple, une finale francilienne disputée en trois sets opposa Charlie / Étienne G. / Jérémy à Xavier / Léo B. / Ayman. Malgré un premier set largement à leur avantage, les parisiens cédèrent le second avec trois points de retard avant de s’effondrer totalement à la fin du troisième set. La troisième place fut acquise pour les Dunkerquois (Vincent / Laurent / Maël / Maxence) face à l’équipe vietnamienne de l’APP (Quang / Phùc / Huong).
Le lendemain, le simple fut le théâtre de quelques … indispositions. Commençons par celles de Maxence. Fêtant son anniversaire la veille, une volonté admirable lui permit, malgré sa courte nuit arrosée, d’arriver au gymnase, d’ouvrir la porte de celui-ci et ensuite … d’y entrer. Son périple sportif s’arrêtait essentiellement là : au lieu de dormir dans son lit, il profita confortablement des matelas molletonnés des murs d’escalade. En poule, toutes les têtes de séries effectuèrent leur travail à l’exception de Léo B., forfait en troisième set face à Ayman, en raison de crampes répétitives au mollet. Exception également pour la poule E où Charlie l’emporta face à Laurent. Avant de parler des tableaux, un petit mot pour nos quatre poussins parisiens qui prenaient leur envol avec cette première compétition de simple : Raphaël, Sylvain, Valentin et Joshua. « J’ai beau être matinal, j’ai mal » est un bon résumé des premiers matchs de Raphaël, arrivé dans le gymnase à 8h29, agressé par des aces supersoniques à 8h31 ; Binh et Huong n’étaient décidément pas venus là pour manger des gnocchis. Courage Raph : tu as épuisé ton quota de malchance pour les tirages, le prochain sera plus clément. D’ailleurs en parlant de tirage, où se cachaient donc les trois autres petits poussins ? Tous dans la poule H, H comme « Hermanos », la poule fratricide. Il y avait comme un petit air d’entraînement APP du mardi soir dans cette poule H, avec Dany en moins, Quang en plus, des plumes et du sang. Beaucoup de sang. L’expert ès bâtiment chapeauta comme attendu les rencontres, suivi de Sylvain. Indéniablement le match à suivre était la rencontre Valentin // Josh arrachée en trois sets par le second, ce qui jouera peut-être dans son forfait plus tard en reclassement.
Dans le tableau principal, les huitièmes se déroulèrent sans trop d’encombre, tous les matchs étant gagnés en deux sets. Même scénario pour les quarts, mais avec deux nouveaux venus dans l’ultime chapeau : Charlie gagnant contre François malheureusement forfait en cours de match et Jérémy qui a su imposer son jeu face à Laurent, pourtant à domicile. Résultat : deux demi-finales entièrement putéoliennes. Jérémy s’imposa en petite finale face à Charlie, s’offrant ainsi son premier podium en simple, bravo ! En finale, c’est un Binh légèrement diminué (j’aimerais bien moi aussi, avec une gastro, ne perdre aucun set jusqu’à la finale) qui s’effaça sans réelle résistance devant Étienne G., compatissant mais intransigeant.
Et la chronologie du plumfoot français ?
Ouiiiii, je sais. En début d’article on t’a promis une chronologie de la plume et un who’s who de ses tapeurs. Patience, ça arrive bientôt. Comme à France Plumfoot on n’est pas totalement des escrocs, on te livre quand même le titre de la première partie de cette saga, qui se concentrera sur les prémices de notre circuit national : « La pré-histoire, vous avez dit Grignard ? ». Bientôt sur ta page FB préférée.
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